
Chapitre 5 : La lumière ou
jouer avec l'ombre
Découvons...
« Sans lumière, pas d'image » disait Jacques Loiseleux
( un grand photographe et réalisateur de film ).
Pour ce dernier chapitre sur la photographie, nous allons nous intéresser
à « la lumière » et à « l'ombre ».
C'est par l’utilisation choisie des ombres et de la lumière que le photographe donne vie à l'image.
Pour raconter son histoire, le photographe doit se poser les questions suivantes : Quel est le type de lumière : naturelle ou artificielle ?
D’où vient-elle ? Combien de sortes d’ombres y a-t-il ?
Commençons par découvrir deux types « d'ombre ».
Pour cela observons un oeuf éclairé.

As-tu deviné d'où vient la lumière ?
La lumière éclaire certaines parties et crée des zones d’ombres.
Il existe 2 sortes d’ombres >
Ombre propre : La source lumineuse crée des ombres sur les faces cachées de l’objet qu’elle éclaire.
Ombre portée : La source lumineuse crée une ombre de l’objet qui se projette sur un autre plan. (Par exemple sur le sol ou sur un mur… ).
Poursuivons notre recherche sur les diapos suivantes en nous posant régulièrement les questions :
😎
d'où vient la lumière ?
Quel type d'ombre avons-nous ?
Que crée la lumière de visible dans l’image ?

La lumière naturelle vient de la gauche.
Ella a créé
des ombres portées
sur le plan horizontal
et sur le mur vertical.
La source lumineuse permet de voir le reflet et la transparence du vase et de l'eau qui brille comme un diamant.
Les ombres portées et les reflets mettent l'objet en valeur et rendent l'image très poétique.
Photo : Opio 1963 JH Lartigue






Les reflets de la lumière
mettent en valeur
les objets ou zones photographiés.
La lumière donne un
aspect surréaliste à l'image.
L'histoire imaginée parle de monstre et de géant.
Sur la diapo 1 l'angle de prise de vue est en plongée, la lumière donne une ombre portée au sol exagérément allongée.
Le personnage est fantasmagorique, irréel, la silhouette est inquiétante.
Sur la diapo 2 la silhouette du palmier ressemble à une araignée géante, menaçante.



Umbrella Jump Paris 1989 Elliott ERWITT


L'homme qui court dans Paris 1953 Sabine WEISS
Sur les deux photos la lumière naturelle est diffuse mais surtout,
elle est face au photographe.
Il a créé un contrejour.
Les sujets se découpent en
ombres chinoises.
Le contraste met en valeur
les contours, les silhouettes*.
Le sujet et son ombre portée
sont opposés.
*Silhouette = Ombre projetée de quelque chose ou de quelqu'un, dont la forme et les contours se détachent nettement sur un fond.


La lumière artificielle vient de l'angle supérieur gauche.
L'ombre portée
de la voilette sur la peau blanche se dessine comme un ornement, un tatouage délicat.
Le contraste fort avec l'ombre met en valeur la blancheur et la beauté
du visage.
L'image est poétique, l'histoire parle de poésie, de beauté, de féminité et de grâce.

La lumière naturelle rasante est face au personnage.
L'ombre portée
sur le sol est de forme très allongée
(comme le géant au-dessus).
L'ombre allongée
amplifie le mouvement, figure la vitesse dans l'image fixe.
Retenons...
Que la lumière soit artificielle ou naturelle, en créant des Reflets ou des Zones d'Ombres, elle révèle les formes, les textures, la matière ; si la lumière était strictement homogène, les modelés disparaîtraient.
-
Vous ferez 3 prises de vue pour lesquelles :
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La lumière crée une silhouette* très contrastée
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La lumière révèle la matière
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La lumière crée une ombre portée intéressante












Jeu d'ombres et de lumière
Classe 2018-2019
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